Traduction en substance : "Pour une sélection équitable
tout le monde doit passer le même examen : Veuillez grimper dans cet arbre."
L'éducation nationale ne m'a jamais convenue, et ce même si j'étais tout à fait capable de réussir. J'ai arraché mon bac mention "assez bien" avec 16 en Maths, 17 en Physique et 15 à l'écrit de Français. Pour les autres matières j'ai été pénalisé par les critères de notation : note aux mots-clés en SVT, notes aux dates et chiffres en Histoire-Géo, notes aux références en Philo, et la pire pour moi : la note du 3x500m était attribué en fonction du temps de course et en fonction de notre "régularité", c'est à dire qu'avant de courir on annonce le temps qu'on va mettre et on doit le respecter à un pouillème près ; le problème c'est que j'avais fumé avant toutes les séances d’entraînement mais que j'avais décidé de ne pas fumer avant l'examen : résultat j'ai explosé mon temps de parcours et ai eu une note de merde. Vous me direz qu'il y a trois sports au bac : oui il y avait aussi le foot : je suis assez bon défenseur mais assez mauvais attaquant, et comme j'étais avec des jeunes qui jouaient en club en temps qu'attaquants je leur laissais cette fonction ; mais la notation prenait en compte nos aptitudes comme si nous étions seul dans l'équipe (prise de balle, conservation de la balle, dribble, passe, tir...). Il y avait aussi le badminton : la notation ne prenait pas en compte notre façon de jouer, juste notre classement (à la fin de chaque match on allait annoncer les résultats et on montait ou descendait de terrain). Je n'aime pas la compétition, j'aime jouer, et si je suis plus fort que mon "adversaire" je vais essayer de lui apprendre ce que je sais plutôt que de l'écraser. Je me rappel que durant deux années on avait pratiqué le "tennis de table" (ping-pong pour ceux qui ne cherchent pas a en avoir une plus longue) et je suis bon en ping-pong (j'avais une table à la maison et y jouait assez régulièrement avec ma famille), pourtant j'étais toujours aux trois dernières tables (comprenez les tables des nuls) dans le seul but de leur apprendre l'art de manier la raquette en bois. Durant ces deux années j'ai d'ailleurs fait des matchs mémorables avec les teneurs en titre de la table numero uno (javais développer un service utra-rapide au ras du filet finissant en bout de table, et des effets sur balles rapides) un de ceux-ci a même mis fin rageusement à un match pour retourner à sa sacrosainte première table.
Bon, après tout ce baratin sur ma pomme, venons-en au vif du sujet : l'éducation nationale qui ne prends en compte qu'une seul façon de penser